Bon on ne peut pas laisser ce post sans commentaire quand même. Bien content de voir ce boulot comme ça, terminé: très beau dessin délicat, raffiné, rose... Et là, grosse surprise à la lecture! Ok, j'imagine que le contraste est violent volontairement, et que tout ce rose peut provoquer des réactions inversement opposées conséquentes. Mais quand même, mon avis est qu'on peu bien comprendre que le type est un...heu...rustre blasé et désenchanté, sans pour autant être aussi cru. En fait le propos ne me gêne pas du tout, c'est juste la forme, surtout quand on évoque la spéléologie intime! Je pense que ce serait dommage de perdre le lecteur délicat avant d'avoir atteint le nœud du problème, et que ça masque toutes les finesses. Car oui j'en ai trouvé, plein même... En fait je trouve ça super bien, même intellectuel quand on dépasse le premier levé de bouclier. Alors peut être que j'exagère mais je suis pas sûr que l'on puisse être un "mutafuka" de poête, non?
Merci mon poulet pour ton commentaire - et j'en ai bien besoin! Pour ce qui est de cette histoire de langage, j'ai moi-même du mal à la défendre.
Effectivement je voulais créer un contraste un peu violent et faire dire à Anton quelque chose de cru, comme une pensée un peu salace qui apparait dans son esprit de manière assez inattendue (après tout l'idée principale d'un soliloque est de dire à voix haute tout ce qui passe par l'esprit du narrateur).
Pas de bol, ça ne marche pas toujours comme je l'espérais et la majorité des gens qui ont lu cette BD bloque sur la page 05. Et comme l'histoire est trop courte pour développer ce genre de "réaction" chez mon personnage, je ne peux pas justifier qu'il dise "ça".
Donc j'ai changé cette ligne. A la place il dit toujours un truc cru ("Pourtant c'était une sacrée baiseuse") mais qui - me semble t-il - passe un peu mieux. Je mettrais sur le blog la nouvelle version prochainement.
Art-lab corp. est un blog collectif où de jeunes gens exposent des travaux artistiques sur le thème du labyrinthe. C'est un vrai projet contributif, un laboratoire d'idées, qui comme vous le verrez, a pour principal intérêt de questionner des principes narratifs au sens large. Il n'y a pas de contrainte de création, mais une véritable exigence de qualité. La publication de ces travaux, ne doit pas s'arrêter avec ce blog, nous avons pour objectif de véritablement créer un objet papier. Que ce soit sous la forme d'une revue ou d'un livre, ce sera un objet singulier tant dans son contenu que dans sa forme.
Bon on ne peut pas laisser ce post sans commentaire quand même. Bien content de voir ce boulot comme ça, terminé: très beau dessin délicat, raffiné, rose... Et là, grosse surprise à la lecture! Ok, j'imagine que le contraste est violent volontairement, et que tout ce rose peut provoquer des réactions inversement opposées conséquentes. Mais quand même, mon avis est qu'on peu bien comprendre que le type est un...heu...rustre blasé et désenchanté, sans pour autant être aussi cru. En fait le propos ne me gêne pas du tout, c'est juste la forme, surtout quand on évoque la spéléologie intime!
RépondreSupprimerJe pense que ce serait dommage de perdre le lecteur délicat avant d'avoir atteint le nœud du problème, et que ça masque toutes les finesses. Car oui j'en ai trouvé, plein même... En fait je trouve ça super bien, même intellectuel quand on dépasse le premier levé de bouclier.
Alors peut être que j'exagère mais je suis pas sûr que l'on puisse être un "mutafuka" de poête, non?
Merci mon poulet pour ton commentaire - et j'en ai bien besoin! Pour ce qui est de cette histoire de langage, j'ai moi-même du mal à la défendre.
RépondreSupprimerEffectivement je voulais créer un contraste un peu violent et faire dire à Anton quelque chose de cru, comme une pensée un peu salace qui apparait dans son esprit de manière assez inattendue (après tout l'idée principale d'un soliloque est de dire à voix haute tout ce qui passe par l'esprit du narrateur).
Pas de bol, ça ne marche pas toujours comme je l'espérais et la majorité des gens qui ont lu cette BD bloque sur la page 05. Et comme l'histoire est trop courte pour développer ce genre de "réaction" chez mon personnage, je ne peux pas justifier qu'il dise "ça".
Donc j'ai changé cette ligne. A la place il dit toujours un truc cru ("Pourtant c'était une sacrée baiseuse") mais qui - me semble t-il - passe un peu mieux. Je mettrais sur le blog la nouvelle version prochainement.
Voili voilou!